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WHY DO YOU ASK?!



Are you okay? When asked that question, men (some, not all) become defensive as if being attacked. Mental health and self-care are subjects when introduce, seems to induce different reactions. However, the men in the Haitian community seem to avoid it like the plague. "Why do you ask?" All of a sudden stoic, chest forward, head high: “I’m fine.”


Why is mental health often seen as opposite to strength in men? As we approached Father’s Day, I was inspired to take a closer look at how our male counterpart sees themselves, self-care, and mental health. I wanted to highlight the men around me and celebrate them. When asked to help me create content on the subject only a handful were okay with starting an open discussion the matter; Thus, sparking a deeper curiosity on the question of mental health.


The art of taking care of one’s self and one’s mental state seems to be taboo in the Haitian culture. Little boys are raised and told to “ men up”, stop crying, which is analogous to hide your feelings and build your poker face. Thus, many of our young men quietly suffer from depression, anxiety, panic disorder, and/or compulsive disorder. Though there is nothing wrong with being diagnosed with any mental disorder, the word "quietly" is a plague that we need to shed the light on and find a solution too.


Men, you are before all else Human. You need love, support, and community. To be resilient, you need to be humble enough to ask for and receive help when necessary. Statistics show (as with many other data, it is hard to know if the figures being shared fully represent what is truly happening ) that three times as many men than women die of suicide. Additionally, men report a lower level of life satisfaction than women. Another big one is that men are less likely to access psychological therapies. Nearly three-quarters of adults who go missing are men. Men are more likely to use alcohol or other drugs to cope and become dependent. So men why is it so hard for you to talk about mental health?


1) Societal expectation and traditional gender roles weigh heavily in the balance. We know and often discuss how gender stereotypes about women, the idea they should behave or look a certain way can be damaging, but it is important to understand that those stereotypes can be damaging to men also.


2) Men are often expected to be the breadwinners and to be strong, dominant, and in control. While these characteristics are not inherently bad, they make it harder for men to feel comfortable to reach out for help.


3) Research shows that men often have difficulty recognizing the symptoms of mental health problems and are not given the proper vocabulary to express their emotions.


Where do we go from here? Let’s be human, and proponents of equality for all. Allowing men, women, children to understand that they are not only their physical being but also emotional. Let’s be open to hearing and providing men a safe space to express themselves. Let’s be intentional in embracing them fully as humans.





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QUEL RAPPORT?!


« Est-ce que ça va ? » Lorsqu'on pose cette question aux hommes (pas tous mais certains), ils deviennent défensifs comme s’ils étaient attaqués. La santé mentale et les soins personnels sont des sujets qui, lorsqu'ils sont introduits, semblent induire des réactions différentes. Cependant, les hommes de la communauté haïtienne semblent l'éviter comme la peste. « Pourquoi demandes-tu ? » Stoïque, poitrine en avant, la tête haute, telle est toujours leur réponse :"Je vais bien."


Pourquoi la santé mentale est-elle souvent considérée comme opposée à la force chez les hommes ? À l'approche de la fête des pères, j'ai eu envie de regarder de plus près la façon dont notre homologue masculin perçoit les soins personnels et la santé mentale. Je voulais mettre en valeur les hommes autour de moi et les célébrer. Lorsque j’ai fait appel à eux pour m'aider à élaborer le sujet, seule une poignée était d'accord pour y lancer une discussion ouverte.


L'art de prendre soin de soi et de son état mental semble tabou dans la culture haïtienne. Les petits garçons sont élevés et on leur dit toujours « sois brave ou arrête de pleurer »; ce qui est analogue à « caches tes émotions et retiens ce que tu ressens ». Ainsi, beaucoup de nos jeunes hommes souffrent en silence de dépression, d’anxiété, de panique et/ou de trouble compulsif. Bien qu'il n'y ait rien de mal à être diagnostiqué avec un trouble mental, le mot « en silence » est un fléau sur lequel nous devons faire la lumière et trouver une solution.


Hommes, vous êtes avant tout Humains. Vous avez besoin d'amour, de soutien et de communauté. Ce n’est pas nécessaire d’être résilient vous devez être assez humbles pour demander et recevoir l'aide nécessaire. Les statistiques montrent (comme pour de nombreuses autres données il est difficile de savoir si les chiffres partagés représentent pleinement ce qui se passe réellement) que trois fois plus d'hommes que de femmes meurent par suicide. De plus, les hommes rapportent un niveau de satisfaction de vie inférieur à celui des femmes. Un autre problème important est que les hommes sont moins susceptibles d'accéder aux thérapies psychologiques. Près des trois quarts des adultes portés disparus sont des hommes. Les hommes sont plus susceptibles de consommer l'alcool ou autres drogues pour faire face à la vie et devenir dépendants. Alors les hommes, pourquoi est-ce si difficile pour vous de parler de santé mentale ?


1) Les attentes de la société et les rôles traditionnels de genre pèsent lourdement dans la balance. Nous savons et discutons souvent de la façon dont les stéréotypes de genre sur les femmes, l'idée qu'elles devraient se comporter ou avoir une certaine apparence peuvent porter préjudice, mais il est important de comprendre que ces stéréotypes peuvent également être préjudiciables aux hommes.


2) On s'attend souvent à ce que les hommes soient le soutien familial et qu'ils soient forts, dominants et en contrôle. Bien que ces caractéristiques ne soient pas réellement mauvaises, elles rendent plus difficile pour les hommes de se sentir à l'aise pour demander de l'aide.


3) Les chercheurs montrent que les hommes sont souvent difficiles à reconnaître les symptômes des problèmes de santé mentale et ne disposent pas du vocabulaire approprié pour exprimer leurs émotions.


Où allons-nous à partir d’ici ? Soyons humains et partisans de l'égalité pour tous. Permettons aux hommes, aux femmes, aux enfants de comprendre qu'ils ne sont pas seulement des êtres physiques mais aussi émotionnels. Soyons ouverts à l'écoute et offrons aux hommes un espace sûr pour s'exprimer. Soyons ouverts dans nos relations avec les hommes en les voyant pleinement en tant qu'humains.





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